Les avocats tunisiens résistent depuis les événements de Sidi Bouzid et ils en paient le prix. Ils protestent sans discontinuer pour dénoncer ce qui s’est passé à Sidi Bouzid et contre la situation sociale en Tunisie. Voilà pourquoi le gouvernement a décidé de les ‘punir’. Il n’est pas de jour sans qu’émergent sur les sites de réseaux sociaux des nouvelles d’enlèvement, d’arrestation ou d’agression d’avocats.
Après cela, les avocats sont entrés au tribunal de première instance et ont à nouveau crié les slogans. Ils en ont adressé certains aux magistrats leur demandant d’être indépendants. Plus tard dans l’après-midi, deux avocats ayant pris part à la manifestation ont été arrêtés, ce sont Chokri Belaid et Abderrahmen Ayadi.
Mais c’est le 31 décembre qui a représenté le pire jour pour les avocats. En effet, les policiers n’ont pas hésité à les frapper violemment alors qu’ils se réunissaient dans la Maison du Barreau située face au palais de justice de Tunis. Les forces de sécurité ont usé de leurs matraques, provoquant de multiples blessures parmi les avocats.